C'était une nouvelle vie, et la jeune femme, après s'être éveillée complètement paniquée dans un lieu qu'elle ne connaissait pas, et c'était il y a à peine quarante huit heure de cela, se trouvait complètement nue comme un ver. Dans un lit si confortable qu'elle aurait juré qu'elle était encore au château, aux côtés de son prince, Philip. Pourtant, quand elle remarqua à sa droite un homme à la chevelure ambrée, elle sursauta en poussant un cri. Mais l'inconnu n'était autre que son cher et tendre, l'amour de sa vie, et une chose était sûre, ils étaient deux pour affronter tout cela. Mais les surprise n'étaient pas finie, alors qu'ils s'étaient tout deux de nouveau vêtus, un petit garçon, du haut de ses quatre jeunes années, c'était faufilé dans leur chambre, en hurlant uniquement le nom de Papa pour le blond, et de Aurore pour la Princesse, qui n'en était plus une ici. Ils avaient passé le week-end ensemble sans trop se poser de questions, et le début de la semaine commença sur les chapeaux de roues, Aurore travaillait la veille au soir, dans un bar jusqu'à tard. Elle était de retour chez eux, en bord de mer dans une maison à deux étages, héritage de ses grands-parents.

Elle se sentait parfois déboussolée, et pour cause, elle venait tout juste de perdre sa grand-mère, il y a sept semaines, suivit son grand-père il y a trois semaine. Elle l'avait découvert en fouillant les albums photos et quelques papiers qui n'étaient pas encore rangeaient. Enfin, les gestes dans cette vie lui venaient naturellement, et elle avait du mal à se faire a son nouveau corps, elle était bien plus petite que dans son souvenir, ses cheveux plus court et d'un blond loin de l'ambre d'avant, ses yeux n'étaient plus améthyste, mais d'un bleu tout aussi hypnotique. Mais surtout, ce petit garçon ne semblait pas être le sien, et les souvenirs de la personne à qui elle pense avoir volé sa vie se bouscule entre eux. Mais en tout cas, ce qui était sûr, c'est que la veille, ou plutôt le jour même puis que minuit était désormais passé, elle avait rejoins les bras de Morphée aux côtés de celui qu'elle aimait par dessus tout sur les coups des une heure trente du matin. Et son réveil sonna à six heure pétante, autant vous dire que la blondinette eût du mal à tenir les yeux ouverts, mais elle devait assumer car il n'y avait que cette solution possible pour pouvoir continuer de vivre en toute tranquillité dans cette maison qu'elle affectionnait pas dessus tout.

Elle prépara le petit déjeuner pour eux trois, laissa les trois loulous de la maison prendre d'assaut le jardin et avala rapidement un café puis partie se préparer, une douche, et le dur choix de sa tenue du jour. Elle était déjà en retard, car Philip avait hurlé qu'il déposait le petit à la garderie, alors elle attrapa pantalon de cuir auburn, un débardeur blanc. Elle enfila un ensemble de bracelets à son poignet gauche, elle se rendit à l'étage inférieur et attrapa alors son sac à main, d'un brun alezan et y fourra ses papiers et affaires dont elle avait besoin. Elle enfila son perfecto auburn lui aussi, ses bottes à talons aiguilles de la même couleur, ornée de sangles à l'avant. (bouh) Elle glissa sa pochette à dessin sous son bras droit, son sac dans la même main, et ses clés dans l'autres, elle prit la direction de l'extérieur, fermant à clés derrière elle avant de se mettre au volant de sa voiture. Elle en avait pour une vingtaine de minutes, et dû tourner dans l'université pour trouver une place de parking. Mais une fois celle-ci trouvée, elle pressa le pas dans les couloirs jusqu'à rejoindre la salle de cours, qui était pleine aujourd'hui car il y a la journée porte ouverte et chacun avait son petit lycéen a s'occuper pour la journée complète.

Aurore frappa à la porte par politesse, et ouvrit la porte d'un coup sec, apparaissant soudainement, sa chevelure d'or volant sous le mouvement. Elle posa son regard sur le professeur, qui n'était autre que son tendre Philip. Elle eut un regard malicieux et sa voix s'éleva enfin. « Pardonnez-moi, Phi-... Monsieur Leroy, pour mon retard. » Elle observa la salle à la recherche d'un place, alors que Philip lui s'amusa à lui demander de sa voix grave la raison de son retard, elle s'installa alors à côté d'une rousse qui ne lui était pas totalement inconnue, puisqu'elles étaient voisine à quelques maisons près. « J'ai travaillé jusqu'à tard hier soir. » Dit-elle en lui lançant un regard malicieux, suivi d'un clin d'oeil lorsque personne d'autre ne regardait. Puis, elle ouvrit sa pochette et attrapa de quoi dessiner et noter dans son sac à main et croisa finalement ses jambes en s'adossant au dos de la chaise haute où elle était assise. Tournant son visage vers la rousse à sa gauche, jouant de son crayon avec la même main. « Roxanne, c'est ça ? On habite dans la même rue, je suis Aurore, Briarose, la maison avec les trois gros toutous ! »




@Roxanne Bell & @Aurore Briarose

If I know you, I know what you'll do, you'll love me at once, the way you did once upon a dream. 

Pando

Et dire que je devrais être à l'université moi aussi. Pas bloqué encore au lycée. D'après ce que j'ai compris, j'ai redoublé parce que mes notes se sont considérablement détérioré en peu de temps. Et je ne peux m'empêcher de savoir réellement pourquoi. Si mes parents l'ignorent et que la plupart des professeurs font semblants, ça entache sérieusement mes notes. Encore plus maintenant que je ne comprends pas grand chose à ma présence. Mais, on va voir. Peut-être que, comme j'ai pu me lever un jour ici, je me retrouveras à nouveau dans mon propre monde. Je ne sais pas vraiment. Mais ici, j'ai un contact avec Max. Pas dans mon monde. Est-ce c'est une bonne chose de trouver au moins ça de positif ?

Aujourd'hui, j'étais quand même contente. Parce que je n'allais pas au lycée. Mais à l'université. Certes, le but était de voir si potentiellement les cours me plairait. Mais au moins, ça me libérait un peu de tout ça. Ne serait-ce qu'une petite journée. Bon, c'était le projet de Roxanne à ce que je vois. Il y a tellement de dessin et je vois bien qu'elle a se désire alors pour elle ? Ou moi ? Je dois le faire. Tout simplement. Parce qu'une fois que je ne serais plus là, je ne veux pas être simplement responsable d'une quelconque dérive dans sa propre vie.

Alors, me voilà au fond d'une salle avec un professeur qui ne fait clairement pas son âge. Il y avait beaucoup d'élève et je m'étais frayé un chemin vers le fond de la salle pour éviter d'attirer l'attention. Comme d'habitude. Je sortais de quoi écrire et le professeur commençait déjà son cours jusqu'à ce qu'une blonde n'arrive. Je la reconnais puisqu'il s'agit d'une des voisins. Je ne sais même pas si on s'est réellement parlé mais je sais que je l'ai déjà vu. Ce qui n'est pas plus mal, déjà.
Elle s'installe à côté de moi et je lui adresse un léger sourire. Je ne veux pas me faire d'ennemi. Pas ici. Même si elle a l'air plutôt gentille, ne jamais se fier aux apparences. Lorsqu'elle tourne la tête vers moi, je hoche la tête à l'entente de mon prénom.

- Oui, je me souviens. Ils sont magnifiques. Ce n'est pas trop difficile avec les trois ?

Et je voyais plus d'une fois le professeur entrer et sortir de la maison. Alors, je me doute qu'ils vivent ensembles. Mais, ça ne me regarde pas de toute manière. Je ne suis pas là à faire ma commère. Chacun sa vie. Je repose les yeux sur ledit professeur avant d'ajouter.

- Dit moi, tu es étudiante ici depuis le début ? Comment ça se passe ?

Je voulais aussi prendre la température par rapport aux étudiants. Et j'avoue que si Aurore peut me répondre, je n'aurai pas à aller voir des inconnus pour pouvoir me renseigner et potentiellement me faire envoyer chier comme une idiote. Je préfèrerais donc qu'elle ne me donne son propre ressentie.

- Tu es là pour devenir quoi ?

Bon, je suis probablement un peu trop bavarde. Je devrais peut-être me calmer un peu dans ce cas précis. Je viens sourire avec douceur et frotte finalement ma nuque. Je me reconcentre un peu sur ce que dit le professeur même si j'ai la furieuse envie de bailler. Je n'ai pas dormi si tard que ça mais suffisamment pour que la fatigue se fasse ressentir assez facilement.

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