Elle c'était piqué le doigt sur cette maudite quenotte, la belle Aurore, refermant ainsi ses yeux améthyste pour un long moment. Jusqu'au jour où, son beau prince viendra déposer sur ses lèvres rose un baiser d'amour sincère. En réalité, quelques années c'étaient déjà écoulées, les bonnes fées n'avaient pas retrouvé Philip de suite. Mais, un beau jour, voilà que la blonde fût tirée de son sommeil sans fin, et quand elle ouvrit de nouveau les yeux, elle découvrit le visage de son beau prince rencontré des années plus tôt. Et quelle joie de le revoir, en plus de savoir qu'il avait gravit vents et marais pour la sauver. Mais ils devaient sa hâter, car le banquet n'allait pas attendre plus longtemps, et les Bonnes Fées s'attelèrent à l'aide à la préparation de la jeune Aurore. L'habillant de la sublime robe crée à l'occasion de son seizième anniversaire qui lui était déjà passé, teintée de bleu, l'habit lui allait à ravir. Sa chevelure légèrement ondulée, elle rejoignit Phillip, lui aussi apprêté, dans l'atrium afin de prendre la direction des escaliers, les menant ainsi vers la salle de bal.

Elle y retrouva, ou plutôt rencontra enfin ses parents, le Roi Stephan, et la Reine Oriane, tout deux forts émus. Elle avait retrouvé sa place, les siens, sa véritable identité. Il n'y avait plus Rose, la paysanne, voilà donc la seconde naissance de la Princesse Aurore, future souveraine de ce Royaume. Les deux tourtereaux furent rapidement mariés, pour le meilleur et pour le pire, et c'est dans les bras l'un de l'autre qu'ils se laissèrent aller aux bras de Morphée. Au petit matin, les draps étaient d'une douceur sans pareil, loin du lin sur lequel ils s'étaient endormis. Elle pouvait sentir les bras rassurant de Philip l'enlaçant fermement, les rayons du soleil commençaient seulement à percer, s'invitant lentement dans la chambre conjugale. Une seule chose gêna la belle au bois dormant, le tissus de la literie n'avait pas de limite, et de légers frissons s'emparaient d'elle par moment. Elle fût tirée de son profond sommeil parce de multiples léchouilles, et par le bruit des pattes claquant sur le parquet en bois parfaitement entretenu. Elle râla, reculant son visage. « Tsuki, Ghost, Loki... » Elle fronça ses sourcils à ses propres paroles, sa voix n'ayant plus rien à voir avec la sienne. Elle ouvrit difficilement les yeux, et, face à elle, trois adorables nounours assis, attendant leur gratouilles du matin la fixait amoureusement.

Un Akita Americain du nom de Loki, un Husky Sibérien du nom de Ghost, et une Shiba Inu répondant au nom Tsuki. Elle pouvait le lire avec facilité sur chacun de leurs colliers. Elle se redressa, le drap retombant, elle senti alors la fraicheur de la pièce, constatant qu'elle était... Nue comme un ver là dessous ! Elle remonta celui-ci pour s'enrouler dedans, le temps de tendre la main vers ce qui lui semblait être une robe de chambre, ou plus précisément un kimono de soie. Elle le noua a sa taille, et entendit alors quelqu'un soupirer d'aise à ses côtés, ses yeux s'écarquillèrent, soudainement, elle tourna son visage d'ange vers la personne et. Diable ! Cet homme est nu, lui aussi. Elle n'était pas dans le château, elle ne reconnaissait pas non plus le paysage extérieur. Les trois oursons à ses côtés eurent tout de même droit à quelques caresses. « Où sommes-nous !? Non bien sûr, vous ne pourrez pas me répondre... » Elle fût interrompue par une petite tête blonde, aux yeux aussi verts que l'émeraude, qui sauta aussitôt sur le lit parental. « Debout Papa ! » Lança-t-il sans plus attendre. Aurore était perplexe, et elle eut droit à câlin, une étreinte remplie d'amour qu'elle rendit bien volontiers a ce petit coeur. « C'est toujours Maman qui est debout la première hein ! » Dit-il avant de s'échapper, comme il était arrivé. La blonde se tourna vers l'homme maintenant éveillé, et le détailla. « Philip ? » Demanda-t-elle timidement. « Ne te redresse pas trop vite. Tu es nu sous ce drap toi aussi ! Je ne sais pas où nous sommes ! Nous ne sommes plus au château ! »




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Pando

Je crois que j'ai toujours eu le sommeil relativement lourd. Une fois endormi, il faut être une personne précise pour pouvoir me réveiller. Ou encore, qu'un son strident soit réellement à côté de mon oreille pour que je puisse émerger réellement de mon sommeil. Ce samedi matin, je ne sens pas bouger Aurore à côté de moi, ni les chiens qui auraient du pourtant me mettre la puce à l'oreille.
Non, la seule chose ici qui peut me réveiller ici, c'est la voix d'Andrew. Aussi, lorsque j'entends un débout Papa, j'ouvre automatiquement les yeux. Sans trop savoir pourquoi. Parce que je n'ai pas d'enfant avec Aurore. Pas encore. Mes yeux sont fixés sur le plafond avant de se refermer. Je me tourne finalement pour me remettre sur le ventre, grommelant une phrase absolument incompréhensible. Mais quand j'entends encore la voix du petit garçon parler de Maman, je me retourne pour ouvrir les yeux et regarder autour de moi. J'entends mon prénom et repose les yeux sur une blonde. J'écarquille les yeux et baisse les yeux sur mon corps quand elle me dit que je suis nu. Je tire sur le draps en me redressant. Mais qu'est ce que je fais ici...
Je regarde déjà autour de nous. Le décor de la chambre m'est complètement inconnu. Je vois des chiens et j'ai l'impression d'être dans un cauchemar.

- Aurore ?

Dis-je d'une voix rauque. Je me choque moi-même au son de ma voix. On m'entends déjà comme ça ? Qu'est ce que. Je ne comprends rien du tout. "Andrew !" Je sursaute quand le petit blond arrive en courant, levant les bras en l'air en criant son prénom. Je cligne des yeux en le fixant. Il éclate de rire avant de repartir hors de la pièce. Je suis... comment dire. Je regarde le sol et couvre mon bassin. Je me penche en faisant attention à ce que rien ne soit découvert. J'attrape le bas de pyjama avant de l'enfiler. Je me redresse finalement et repose le draps sur le lit.

- Je... où est-ce qu'on ait ? On s'est endormis au château hier. Et.. et Papa et Maman ?

Je parle du petit garçon. Andrew. C'est comme ça qu'il nous a appelé, il me semble. On a un fils. Je m'approche du miroir qu'il y a sur l'armoire et je m'arrête simplement devant. Je regarde mon physique. Ma paume droite glisse finalement sur mes cheveux et je tourne la tête vers Aurore. Je regarde son visage avant de finalement sourire.

- Tu es.. plus petite. J'ai l'impression. Mais toujours aussi jolie.

Je viens finalement m'approcher d'elle et baisse la tête. Ah oui, très petit même. Je ne pense pas avoir changé de taille, personnellement. Je fini par me pencher pour venir caresser les chiens. Je devrais probablement mettre un t-shirt. Je ne veux pas non plus importuner Aurore.

- Est-ce que tu te souviens de quelques choses ?

Parce que moi, non. Pas du tout à dire vrai. Je me souviens mettre coucher avec Aurore. Et on s'est réveillé ici. Ce qui n'est pas logique puisque je ne pense pas que l'on ait bougé entre temps. "Papa !" Je tourne la tête vers Andrew qui attend dans l'encadrement de la porte. Je m'excuse déjà auprès d'Aurore et me penche vers le petit blond.

- Que... oui ? Tu as besoin de quelques chose ?

"J'ai faim." Je me penche finalement pour le prendre dans mes bras. Je me tourne vers Aurore et pince mes lèvres entre elle. Je ne comprends pas trop ce que je dois faire du coup. Je viens finalement sortir de la pièce tout en faisant un signe de tête à Aurore de suivre. Je n'ai jamais eu d'enfant. Jamais eu à m'en occuper. Alors, je ne sais pas trop quoi faire. Je met perd un peu dans la maison mais je fini par trouver la cuisine. Je repose Andrew sur l'une des chaises.

-Qu'est ce que ça mange les petits blonds comme toi ?

Je pince gentiment son nez et il ricane déjà. Je viens finalement rejoindre le frigo. Ca mange quoi un enfant. Je tire finalement du jus d'orange et fouille finalement dans les placards pour pouvoir prendre un verre. Je lui pose devant lui. Je m'occupe de son petit déjeuner et pose des tartines grillés et un chocolat chaud.

-Attends avant de boire, c'est chaud. Aurore, tu.. tu as faim ?

Je ne sais pas quoi faire. Mais mourir de faim ne va pas aider plus que ça, non plus. Je marche vers ce que je crois être ma veste. Je fouille dans les poches pour trouver mon porte-feuille. Je viens regarder ma carte d'identité et le reste de mes papiers.

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Pando

Sa voix est, comment dire, terriblement sexy. Rauque, d'une virilité sans nom et pourtant si douce à la fois. Je ne sais pas trop pourquoi, ni comment il a eu ce changement si soudain, mais je ne peux pas m'empêcher de le fixer, inlassablement. Je le trouve tout bonnement magnifique, et le seul truc qui me tire de mon admiration, c'est la voix de la petite tête blonde de tout à l'heure, hurlant ce qui semble être son prénom, fièrement. Andrew. Et quand il repart, Philip enfile déjà son bas de pyjama, veillant à ne rien laissé dépasser de sous le drap. Il se lève, et je alors tout le loisir de pouvoir l'admirer, il est magnifique, vraiment, que cela soit dans ce qui semble être... Je ne sais pas où nous nous trouvons, et malgré la carrure différente de mes souvenirs, je l'aime, j'en suis complètement dingue. Il me demande alors où on est, et je ne savais même pas qu'on avait eu un enfant, non ! « Philip... J'en sais absolument rien ! On a pas d'enfant, pas encore, je... Je ne comprends absolument rien ! »

Il se dirige vers le miroir, et quand il passe sa main dans ses cheveux, je ne peux m'empêcher de mordiller ma lèvre inférieur. Bordel, mais qu'est-ce qui m'arrive !? Il se tourne vers moi, détaillant mon visage avant de sourire, et le sien m'arrache le même sur mes commissures, je rougis à son compliment, en me relevant du lit, ajustant mon kimono sur ma poitrine, avant de lever mon visage vers lui mais oh. Il est gigantesque ! Mais, je suis bien plus petit, effectivement, j'ai perdu un bon quinze centimètres au moins, mais, je dois avouer que mon reflet lui n'est pas si désagréable. « Toi tu n'as presque pas changé, mais tu es magnifique. » Il se penche pour offrir quelques caresses aux gros oursons ne nous ayant pas quitté d'une semelle. Alors que moi, je m'amuse a remettre quelques mèches de ses cheveux en place, avant de glisse le bout de mes doigts sur ses épaules encore dénudées. Il me demande si je me souviens de quelque chose, et je secoue la tête, mes bouclettes blonde virevoltant. « Absolument pas. Nous nous sommes couché hier, au château et sans... Enfant. Et là, je... Je comprends rien, Philip ! »

La voix cristalline du petit Andrew retentit, réclamant son père, il s'excuse, et se penche alors face à ce blondinet, lui demandant si il a besoin de quelque chose. Oui bien évidemment, ce petit trésor a faim, et suite à cela Philip l'attrape et le soulève du sol, il me refais face une nouvelle fois, et je vois bien l'incompréhension sur son visage, et ce léger pincement de lèvres. Il me fais signe de le suivre, mais je crois que j'ai besoin de remettre tout en ordre dans ma tête avant. « Je prends une douche, et j'arrive. » Je m'éclipse dans la salle de bain, refermant derrière moi. Je délaisse le kimono au sol, et regarde mon reflet dans le miroir. Effectivement, je suis bien plus petite, et plus frêle en plus, mes yeux sont loin de l'améthyste de mes souvenirs, mais d'un bleu... Wow. Même moi je me perdrais dans mon regard. Enfin, là n'est pas ma priorités, je me glisse sous l'eau et une fois propre, je ressort, emmitouflée dans une sortie de bain, pour récupérer des vêtements. Je constate que le dressing est... Très garnis, et de vêtements tous plus beaux les uns que les autres. Mon dévolu se jette sur une jupe gris acier taille haute, une chemise blanche que je glisse sous la jupe. Une veste de la même couleur que le bas, et des escarpins gris pale. (bouh) Je les rejoins à l'étage inférieur, et tourne un moment avant de trouver la cuisine.

Philip me demande si j'ai faim, et je hoche silencieusement mon visage. Je vois bien qu'il a un peu bégayé, et je dois avouer que ses vêtements sont bien différents de ce que je portais avant, mais, je ne sais pas, je me sens bien dedans. Même si je trouve qu'ils sont... Provoquants. Ou peut-être pas, je ne sais pas sur quels pieds danser. Je le laisse aller fouiller dans ce qui semble être sa veste pour prendre quelques renseignements sur lui, tandis que je fais naturellement couler une étrange boisson, noire. Un café, noir sans sucre. Je m'installe à côté d'Andrew, croisant mes jambes en lui souriant doucement, il a l'air adorable ce petit, il n'y a pas a dire. Je penche la tête sur le côté alors qu'il me fixe. « T'es belle, maman. » Je ris doucement, et ébouriffe ses cheveux en buvant une nouvelle gorgée. « Philip, tu as une tasse pour toi aussi qui est prête. » Je me redresse, et m'approche de mon sac, enfin, par déduction. Je sors les papiers présents, et m'installe de nouveau à table, je tourne les pages d'un petit carnet et écarquille les yeux. « Oh bah... » Je regarde Andrew, puis Philip, je lui tend alors celui-ci, où il y est noté quelques informations. Philip est professeur, mon professeur. Je suis son étudiante, et semble travailler dans un bar, et ce qui semblait être notre fils n'est en réalité que... Son enfant. Je ne sais pas trop ce qu'il m'arrive, mes les larmes me monte aux yeux et je me tourne pour ne pas infliger cela aux deux hommes de la maison. Je respire profondément avant de reprendre mon sérieux. « Je ne sais absolument pas ce qu'il se passe. Mais, je ne pense pas que cela soit bien... Comment dire. Acceptable. » Je termine ma tasse, et me lève déjà avant de faire le tour du bas de la maison, j'observe les quelques photos. Il y en a beaucoup de nous trois, et nous semblons plus qu'heureux. Et puis, je tombe sur deux cadres, l'un d'un couple âgés, et ils me sont familiers, l'autre d'un couple plus jeune et... Oh, ce sont mes parents ! Le roi et la reine, Stefan et Oriane ! J'attrape les deux cadres et les déposent devant Andrew et Philip. « Là, c'est mes parents, mais... » Le blondinet me stop dans mon élan, prenant la parole. « C'est grand papy et grand mamy. Mais, ils sont tous les quatre sur la lune, maman... » Le coup de poignard, je recule un peu, et fuis le regard de Philip. Ce petit semble être notre sauveurs de souvenirs, qu'ils soient bons ou mauvais, pour le coup. Je pince mes lèvres, et sourit, à contre coeur. « Oui, j-je sais. Et Papy et Mamy, du côté de papa ? » Je m'assois, je crois que j'ai besoin de digérer le choc, bien trop de changements d'un coup.




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Pando

Quand j'entends les pas d'Aurore, je me retourne pour demander si elle a fait. Mais ma voix plante légèrement lorsque je détaille ses vêtements. On est plus au château et donc, nos vêtements sont... différents. Ca lui va bien. C'est juste différent. Je prends le temps de fouiller dans la veste que je vois pour trouver des informations sur moi. On a pas pu apparaître comme ça. Ce n'est pas logique.
Je vois ma date de naissance. J'ai donc bien 27 ans. Ok, c'est mon âge de toute manière. Je trouve une carte de pointage et je fronce lentement les sourcils. Je suis professeur ? Mais professeur de quoi ? Je lève les yeux vers Aurore quand elle me parle et je souris avec gentillesse.

- Merci.

Je repose le portefeuille sur la table et me dirige vers la cuisine pour pouvoir prendre la tasse et m'asseoir entre Aurore et Andrew. Je regarde Aurore chercher dans ses propres papiers. Je tend la main vers le carnet quand elle semble un peu... surprise. J'ouvre celui-ci et je remarque bien qu'Andrew est mon fils. C'est noté noir sur blanc. En revanche, le nom de la mère n'apparaît pas. Je repose les yeux sur le blond qui mange simplement. J'ai eu un enfant avec quelqu'un d'autres ? Mais pourquoi j'aurai fais ça ? J'entends la respiration d'Aurore et je me contente de pincer les lèvres. Je ne sais pas quoi dire. Donc, je suis bien professeur. Et Aurore.. mon élève ? Je fronce les sourcils et lève les yeux vers son visage. Pas acceptable ? Mais c'est même incorrect et interdit. Il me semble ? Je ne sais plus.

- Je suis... confus.

Pour ne pas dire complètement perplexe. Elle s'en va déjà. Et je ne sais pas si elle va visiter la maison ou si elle m'en veut. Mais ça fait déjà naître une boule de culpabilité en plein dans mon estomac. Qu'est ce que j'ai fais ici pour choisir d'avoir un enfant avec une femme et de sortir avec une de mes élèves ? Je regarde le contenu de la tasse que j'avale sans grande conviction. Je tourne la tête quand Aurore revient déjà avec des cadres. Je baisse les yeux vers les photos et Andrew parle déjà, en coupant la parole. Oh. Ils sont morts. Je me redresse de mon siège pour pouvoir passer ma main dans le dos d'Aurore. Il va falloir qu'on pose des questions à Andrew. Il est le seul à savoir plus de chose que nous visiblement. « Ils sont dans leurs maisons! A côté de là où papa travaille. » Je laisse Aurore s'installer et je me rends compte que je suis resté silencieux probablement un peu trop longtemps. Mais je ne sais pas quoi dire de plus. « Faut pas dormir tard où vous êtes tout fatigué après. » Ah bah vu dans quel appareil on s'est réveillé. Je ne suis pas persuadé qu'on ait beaucoup dormi. Mais je vais garder ça pour moi.

- Ca va passer, ne t'en fais pas. Je devrais probablement aller prendre une douche, moi aussi.

Je me penche pour embrasser la joue d'Aurore avant de marcher vers la chambre. J'ouvre l'armoire et je penche la tête. On dirait que j'ai un style vestimentaire très... diversifié. Je récupère un pantalon noir ainsi qu'un pull. Aucune idée de quelle matière et ce pantalon. Je vais prendre une douche et m'habille assez rapidement. Je profite d'être dans la chambre pour fouiller les tables de nuit. Rien de bien intéressant. Je redescend finalement pour retrouver les deux blonds.

- Tu.. penses que je devrais appeler mes parents ? Pour savoir si c'est bizarre pour eux aussi ?

Pour le coup, je me sens très confus, incapable de savoir ce que je dois faire pour aider. Et c'est une sensation très désagréable. Andrew a finit par s'installer devant un écran que je ne reconnais pas. Qu'est ce que c'est ? Je repose les yeux sur Aurore et m'approche finalement. Je me sens juste coupable. Et sans trop savoir pour quoi. Je viens finalement glisser les bras autour d'elle pour l'enlacer. Je veux la rassurer. Je pose mon menton sur le sommet de sa tête pendant que ma main frotte son dos avec douceur.

- Je suis désolé... On va trouver ce qui se passe.

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Pando

Donc, nous habitons ensemble, tout les trois. Philip et moi ne sommes pas mariés, et ce petit trésor, dénommé Andrew n'est pas notre fils. Il est celui de Philip, mais pas le mien, plus de château mais une gigantesque maison, trois chiens, et en prime, je suis étudiante, je ne sais même pas en quoi, alors que le blond qui partage ma vie lui n'est autre que mon professeur. Mes parents ne sont plus de ce monde, et mes grands-parents non plus, ça fait beaucoup à digérer je dois dire, je ne sais même pas où nous nous trouvons ! En plus de cela, je crois que c'est très mal vue, une élève et son professeur qui sortent ensemble, et puis j'ai ce mélange d'émotions qui m'empêche de réfléchir correctement, j'ai l'impression de devenir folle, et la seule chose qui m'apaise un peu, c'est bien la main réconfortante de Philip qui se glisse dans mon dos, lorsque Andrew m'annonce déjà que je n'ai plus aucune famille ici, à part eux. Enfin, j'aime Philip par dessus tout, et ce petit garçon aussi, alors que je ne le connait même pas, ou du moins, si je le connait, mais je n'en ai pas... Pas les mots, tout simplement. Mais j'ai aussi une peur panique, je ne sais pas pourquoi, et je crois que je réfléchi beaucoup trop.

C'est la petite voix du blondinet qui me ramène à moi, je lui ai demandé pour les parents de mon compagnon, dans l'espoir que lui ai encore ceux-ci et c'était bien le cas. Ils vivent à côté de l'université, donc nous devons souvent les voir, et d'ailleurs Philip lui n'a pas dit un mot depuis un moment déjà. Je ne sais même pas ce qui doit lui passer par la tête, vraiment, si dans la mienne c'est déjà une beau bordel, dans la tête du Prince, ce ne doit pas être la joie non plus. Andrew ajoute que nous ne devrions pas nous coucher si tardivement, sous peine d'être éreintés, je baisse la tête en pinçant mes lèvres. Effectivement, vu nos tenues d'Adam et Eve, je me doute que la nuit fût courte. Philip reprend enfin la parole, rassurant son enfant avant d'annoncer qu'il devrait lui aussi prendre une douche, et il ne tarde pas plus, un simple baiser sur ma joue et le voilà qui disparaît dans la chambre. Je souris doucement, avant de regarder Andrew qui lui termine son petit déjeuné. Je le laisse regarder ce qu'il appelle une télévision, et m'occupe de débarrasser la table, et de laver ce qu'il y a à faire. Je me rends compte que je ne savais pas faire ça, mais tout me viens si naturellement, que ça m'évite de me poser d'innombrables questions, auxquelles je n'aurais bien évidemment pas de réponses.

Philip fait de nouveau son apparition, et je ne peux m'empêcher de le détailler un peu plus, non vraiment, il est sublime, et en plus de cela le noir lui va à ravir. Il me demande si il doit appeler ses parents, afin d'avoir plusieurs informations, surtout si eux aussi se sont réveillés ici sans rien comprendre. Silencieuse, je hoche simplement de la tête, je le fixe droit dans les yeux, avant de détourner mon regard, mais le voilà qui approche déjà, doucement, avant de venir me prendre dans ses bras. Je tourne mon visage afin que ma joue repose sur son torse, et alors que sa tête repose sur le sommet de la mienne, je sens sa main gâter ma dorsale, tendrement. Je l'enlace à mon tour, ne manquant pas d'agripper son pull. « Ne t'excuses pas, s'il te plais. » Je relève mon visage, et dépose un baiser sur son menton avant de reprendre. « C'est juste que, ça fait beaucoup à supporter d'un coup. Tu as un enfant, nous ne sommes plus mariés, mes parents sont... Mes grands-parents... » Je secoue la tête, non, je ne devrais pas repartir sur ce sujet, absolument pas. Je glisse alors mes mains sur ses joues et l'attire pour venir l'embrasser, amoureusement. Je me détache de lui, et me dirige vers Andrew en lui faisant signe de me suivre. « Philip, tu devrais appeler tes parents. Je m'occupe d'habiller Andy. »

Et le blondinet semble plus qu'heureux de partager un instant rien que tout les deux. Nous montons à l'étage et il me montre sa chambre, son nom est accroché à la porte, et je tourne la tête dans le petit couloir, en face il y a marqué mon nom. Je dois comprendre que j'ai grandi ici ? Je ne comprends pas tout, mais je suis Andrew, qui ouvre déjà les portes de son armoire en m'attendant. Je regarde le tout, et choisi alors un jean gris, un petit débardeur blanc et un pull noir. Je l'aide à s'habiller correctement, en lui indiquant l'avant et l'arrière principalement, et ajuste le tout, je ne sais pas, mais j'aime qu'il soit toujours bien habillé, et qu'il ne manque de rien. Pourtant, je sais qu'il n'est pas mon fils et je l'ai bien retenu, mais il a l'air de me considérer comme sa mère, et je ne sais même pas qui est la sienne, finalement. Je ne me rends même pas compte que mon visage est fermé que lorsqu'il me prend dans ses bras. « A moi aussi grand papy me manque, mais il est pas tout seul, et nous non plus maman. » Je souris doucement, et caresse son dos tendrement, avant de le libérer, je le laisse rejoindre l'étage inférieur et me dirige vers ce qui semble être mon ancienne chambre.

Tout est là, comme si une enfant habitait encore les lieux, et je me doute qu'en bas Philip à dû avoir des réponses pour certaines questions, et je m'empresse d'ouvrir tous les livres possibles et inimaginables, tombant sur des cahiers de dessins à mon nom, et je comprends rapidement que je suis étudiante dans ce domaine. Je dessine ce qui semble être des bandes dessinées, ou... Ce que Andrew regardait ce matin plutôt, sur la télévision. Et puis, je tombe sur des lettres, des photos, beaucoup de choses qui m'apporte des réponses. Mes parents sont morts depuis maintenant dix-sept longues années, et j'ai semble-t-il continué à leur écrire des lettres, sans jamais les envoyer. La dernière date d'il y a cinq semaines, à l'attention de mon grand-père, récemment décédé, je remet tout dans la petite boite sans la refermer, puis en attrape une autre remplie de photos. Je les survoles, délaissant quelques unes sur le couvre lit, avant de me redresser, et de m'approcher du bureau, les dessins sont frais on dirait, et je semble venir étudier ici. Je m'installe sur la chaise et me retourne quand j'entends les pas de mon grand blond. « Tu as réussi à avoir tes parents ? » Je souris doucement, avant de me repencher sur les feuilles de dessins, et les quelques mots écrit. « Mes parents ne sont plus depuis dix-sept ans, et mon grand-père est décédé il y a cinq semaines. Les seules réponses que j'ai obtenues. » J'essais de faire comme si cela ne m'atteins pas, en continuant de détailler chaque pages de ma grande pochette à dessin, ne posant pas mon regard sur Philip, parce que sinon, je sais pertinemment que je vais craquer.




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Pando

Je m'excuse parce que je me sens coupable. Je ne sais pas encore ce qui se passe ni pourquoi Andrew ne semble pas être le fils d'Aurore. Et sans le moindre souvenir, je ne sais pas vraiment comment je vais faire pour me rappeler de ce qui a bien pu se passer ici. Alors, je suppose qu'appeler mes parents pourraient aider. En espérant qu'ils savent eux aussi ce qu'il se passe ici. Parce que sinon, je ne sais pas quoi faire pour apprendre plus d'information. Elle me rend mon étreinte et je viens finalement embrasser son front. Mais, je comprends que ce soit difficile pour elle. Après tout, elle vient de découvrir que toute sa famille n'est plus là. Elle glisse ses mains sur mes joues et je me penche finalement pour venir rejoindre ses lèvres. Je glisse les bras autour de ses hanches pour la serrer contre moi au passage.

- Je comprends. On va trouver comment on est arrivé ici.

Je la lâche et la laisse rejoindre le petit blond. Mais oui, je vais appeler mes parents. Je récupère finalement mes parents. Je passe une dizaine de minutes mais ils ne semblent pas se souvenir de quoi que ce soit. Ils sont même plutôt surpris des questions que je peux bien poser. J'en déduis donc qu'on est... tout seuls. C'est très stressant. Mais si nous sommes là, il y a forcément d'autres personnes a qui ce genre d'évènement arrive. Je raccroche finalement sans obtenir ce que je veux. Tant pis. J'allais redescendre finalement mais j'entends du bruit dans une autre pièce. Je marche dans le couloir jusqu'à arriver dans une chambre. Arrêté dans l'encadrement de la porte, je la regarde s'approcher d'un bureau. Lorsqu'elle s'installe, je viens finalement franchir la porte pour m'arrêter dans son dos. Ma main glisse sur son épaule et je caresse gentiment celle-ci.

- Oui mais... ils ne m'ont pas vraiment aidé. Ils ont pensés que j'étais encore... alcoolisé et que je posais des questions surprenantes.

Je soupire légèrement et de m'attarder sur les dessins que je peux voir sur le bureau. Ils n'ont pas l'air si étranger au final. J'écoute tout de même ce qu'elle me dit. Dix sept ans. Je vois que ça l'impact mais elle a décidé d'essayer de cacher le tout. Je tire une chaise présente devant une coiffeuse et vient l'installer à côté d'elle. Je m'assois pour glisser mon bras autour d'elle puis le second avant de presser gentiment sa hanche pour pouvoir l'enlacer.

- Laisse toi aller, Aurore. S'il te plait... Je suis là pour ça.

Qui je serais si je ne l'aidais pas à faire ressentir tout ça ? Elle a tout perdu dès le réveil. Je ne peux pas faire comme si de rien était et m'en aller en bas. Non. Ma main frotte son dos avec douceur. Je relève les yeux sur son visage et ajoute alors.

- Mais j'ai eu quelques informations de mes parents... notamment sur ma réputation...

Et dire que je faisais tout pour garder une réputation positive, autant dire que savoir que ma réputation est ignoble à ce moment précis. Ma mère m'a clairement dit que je passais plus de temps à m'amuser avec les élèves qu'à leurs apprendre quelques choses. Bon, c'était avant Aurore mais tout de même. J'ai l'impression d'être très sale et une mauvaise personne ne plus de ça. Je ne comprends même pas comment je peux faire ça.

- Visiblement, avant... d'être en couple avec toi. J'étais... très... coureur. Ma mère m'a parlé de la mère d'Andrew aussi...

Mais je ne sais pas si c'est vraiment une bonne chose d'en parler réellement. Je sais qu'elle n'est pas bien alors lui avouer que je suis un coureur de jupon, que je passe beaucoup de temps hors de mon propre lit mais aussi que mon fils vient aussi d'un couple avec une élève. Autant dire que ça va faire un choc. Je pince lentement mes lèvres entre elle.

- Je suis désolé... Je ne me souviens pas et..

@Phillip Leroy & @Aurore Briarose

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Pando

Se réveiller un beau main, et tout perdre. Ma vie n'est plus la même, et elle ne le sera plus jamais. Je pensais avoir ma famille, mes parents à mes côtés et finalement ici, personne n'est présent à l'exception de Philip et Andrew. Mais aussi les parents du blond, bien que sur l'instant je n'ai absolument aucun souvenirs d'eux. J'aurai tant aimer pouvoir entendre la voix de mes parents, pouvoir les serrer dans mes bras, leur montrer cet enfant qui certes n'est pas de moi. Mais je ne sais pourquoi, je l'aime d'un amour sans limite, j'ai cet instinct naturel qui fait que je ne laisserai rien ni personne lui faire du mal. Je suis sa mère, plus que n'importe quelle autre femme dans cette vie. Et je suis fière de Philip, bien qu'un drôle de sentiment se mélange à celui-ci, je n'ai pas encore le nom, mais ça me reviendra. J'espère aussi que les souvenirs de cette drôle de vie me reviendront eux aussi, à leurs tours. Parce que sinon, je risque je devenir complètement folle. Mais à l'instant T, je suis là, assise à mon bureau, dans ce qui semblait être ma chambre d'enfant, d'adolescente. Je laisse mon regard bleuté glisser sur les dessins qui portent tous mon nom, talentueuse que je suis dans cette ville. Je demande alors à ma moitié si ses parents ont pu soulever ou non des points obscurcis par notre réveille, mais pas plus que cela apparemment. A part le fait qu'ils aient encore cru l'entendre alcoolisé, surprenant, d'où nous venons il n'est pas du tout ce genre d'homme. En dehors des banquets j'entends, puisque entre mon père et le sien...

Je crois que Philip se rend compte que je fais en sorte d'être forte, bien que je sois plus émotive que je ne le pense. D'ailleurs, il attrape la chaise présente devant la coiffeuse pour s'installer à mes côtés, et quand je sens son bras autour de mes épaules, je resserre ma mâchoire pour ne pas craquer. Puis quand le second enlace ma hanche pour me rapprocher de lui, je pose ma tête contre son torse. Ne craque pas Aurore. Je pince mes lèvres et je n'arrive pas a retenir les quelques larmes qui roulent sur mes joues. Il est là pour m'épauler mais nous avons suffisamment a gérer ensemble, c'est difficile, autant pour lui que pour moi alors non. Je dois prendre sur moi, et j'efface d'un revers de main les sillions de mon chagrin, et quand il repose son regard sur moi, je lève les yeux vers son faciès. Diable qu'il est beau. Il m'informe avoir eu quelques renseignements concernant sa réputation, et je baisse finalement mes iris azuréennes au sol. Je connais un peu celle-ci, avec les photos que j'ai pu découvrir ici et là. Mais ses mots sont tranchants sans le vouloir, parce que je sais qu'il ne veut pas me faire de mal, que se soit dans notre passé ou ici. J'ai ce sentiment qui m'assure qu'il n'est plus le même homme, le même professeur. Alors, quand il dit, avec difficulté, qu'avant que nous soyons ensemble, il était un coureur de jupons, cela ne me surprends pas complètement, comme si cette information faisait partie intégrante de mon quotidien. Mais arrive très vite le sujet de la vraie mère d'Andrew, et là, je suis loin de faire ma maligne. Il s'excuse rapidement, il ne se souvient pas et je ne lui en veut pas, enfin, je l'aime, j'aime Andrew et je fais en sorte que tout cela n'atteigne pas notre bulle de confort.

« Ne sois pas désolé Philip. Je vais bien. Ne t'en fais pas, je... Je connais la mère d'Andy. » Je me redresse, et vais récupérer quelques photos, dessus il y a Philip et elle où nous voyons clairement qu'elle était en couple avec lui, et plus les photos défilent, plus son ventre s'arrondis lui aussi. Puis, plus rien, je suis restée proche de Philip puisque la plupart des photos avec le petit blond son avec moi. « Carol. Nous étions amies... » Je pince mes lèvres et m'adosse à la chaise, croisant mes jambes, puis mes bras sous ma poitrine. « En voyant les photos, j'ai compris que tout est compliqué ici... Le seul truc que je sais, c'est je t'aime. J'aime Andrew comme mon fils... » Je détourne mon visage et respire profondément. « Je me fiche de ta réputation, je me fiche aussi que tu ai été un coureur de jupons. Le passé est passé. » Mais Andrew arrive en courant, et je me tourne pour le regarder en souriant avec douceur. « Maman tu vas être en retard ! » Je regarde l'heure et me redresse soudainement, je descends à l'étage inférieur à toute vitesse et récupère mes affaires. Andrew vient m'enlacer et je dépose un baiser sur le sommet de son crâne, tandis que Loki, Ghost et Tsuki sont affalés dans leurs paniers respectifs, Philip s'approche, et je ne perds pas de temps avant de venir l'embrasser, fougueusement. « Je t'aime, n'en doute jamais. » Dis-je en enfilant ma veste. Je sors de la maison, et grimpe dans ma voiture pour me diriger au bar. La journée se passe relativement bien, bien que je ressasse toutes les informations que j'ai appris.

Je rentre presque tard, il est bientôt vingt-trois heure, et je retire mes escarpins en passant le pas de la porte. Je dépose mes affaires dans le plus grand des silences, encore plus en apercevant les deux têtes blondes endormies sur le canapé. Je m'approche d'Andrew pour le soulever et aller le déposer dans sa chambre à l'étage, puis redescend en m'installant aux côtés de ma moitié pour venir déposer de doux baisers dans son cou, remontant sur la ligne de sa mâchoire. « Hey, monsieur Leroy. » Je souris en voyant ses prunelles noisettes s'ouvrir, et me redresse en détachant ma chevelure d'or. « Va te coucher, je prends une douche et je te rejoins. » Je file dans notre chambre et me glisse sous l'eau chaude, je ressors de là à peine quinze minutes plus tard, simplement vêtue d'un débardeur et de mon boxer, je m'assois sur le bord du lit, du côté de Philip et lui sourit amoureusement. « Arrêtes de t'inquiéter pour tout ce qui nous entoure, d'accord ? Tant que tu es à mes côtés ça me suffit. » Je glisse ma main sur la sienne, les trois gros ours de la maison ayant prit place de mon côté du lit pour visiblement embêter le blond durant mon absence.




@Phillip Leroy & @Aurore Briarose

If I know you, I know what you'll do, you'll love me at once, the way you did once upon a dream. 

Pando